This thesis explores Buddhist ideas, images, and references in Leonard Cohen’s poetry and affirms the lasting role of Buddhism in Cohen’s works. The thesis begins by examining the connection between North American and Jewish relationships to Buddhism as they relate to Cohen’s own historical context. Cohen’s early works reveal his early Orientalism and the evolution of a cynical voice that will come to dominate Cohen’s career. Addicted to the pleasures of celebrity, Cohen is sent into a deep depression that is only directly addressed by Sasaki Roshi, a Buddhist monk who eventually teaches Cohen about Buddhist discipline and philosophy in several poems in Death of a Lady’s Man. Despite a disciplined return to Judaism in Book of Mercy, Buddhist references and ideas remain ubiquitous and essential in the volume. In the final period of Cohen’s works, Buddhist training permanently alters Cohen’s writing: cynical voices persist but are tempered by ideas of non-attachment and non-dualism that are of Buddhist origin.
Cette thèse explore les idées, images et références bouddhistes dans la poésie de Leonard Cohen et affirme le rôle durable du bouddhisme dans les œuvres de Cohen. La thèse commence par examiner le lien entre les relations nord-américaines et juives avec le bouddhisme en ce qui concerne le contexte historique de Cohen. Les premières œuvres de Cohen révèlent son orientalisme précoce et l’évolution d’une voix cynique qui dominera la carrière de Cohen. Accro aux plaisirs de la célébrité, Cohen est plongé dans une profonde dépression qui n’est directement abordée que par Sasaki Roshi, un moine bouddhiste qui enseigne finalement à Cohen la discipline et la philosophie bouddhistes dans plusieurs poèmes de Death of a Lady’s Man. Malgré un retour discipliné au judaïsme dans Book of Mercy, les références et les idées bouddhistes restent omniprésentes et essentielles dans le volume. Dans la dernière période des œuvres de Cohen, la formation bouddhiste modifie définitivement l’écriture de Cohen: les voix cyniques persistent, mais sont tempérées par des idées de non-attachement et de non-dualisme d’origine bouddhiste.