This thesis problematizes the way in which the Vietnamese Buddhist Thích Nhất Hạnh is represented sympathetically in academic discourse, and investigates how this representation conceals Orientalist methodologies which can inform scholarship about modern or engaged Buddhism. This study uses the framework of Jane Naomi Iwamura's conception of the Oriental Monk, and focuses on two texts in particular: Sallie B. King's Socially Engaged Buddhism and David Loy's The Great Awakening: a Buddhist social theory. Analyzing these two works not only reveals ways in which scholars might attempt to 'purify' and appropriate Asian religion, but also raises questions concerning the viability of the project of defining the 'Buddhistness' of modern Buddhisms in light of the obligations of scholars who hold authority in Buddhist communities. This thesis does not attempt to offer alternative definitions of modern Buddhism or to demonize the 'scholar-practitioner', but rather brings to the forefront serious methodological problems in the academic study of modern Buddhist figures and traditions.
Cette thèse problématise la façon dont le bouddhiste vietnamien Thích Nhất Hạnh est représenté avec sympathie dans le discours académique, et elle examine comment cette représentation cache les méthodologies Orientalistes qui peuvent informer sur les bourses d'études du bouddhisme moderne ou engagé. Cette étude utilise le concept de Jane Naomi Iwamura à propos du Moine Oriental, et se concentre particulièrement sur deux textes: «Socially Engaged Buddism» de Sallie B. King et «The Great Awakening» de David Loy. L'analyse de ces deux œuvres révèle non seulement comment les spécialistes pourraient tenter de «purifier» et de s'approprier la religion asiatique, mais soulève également des questions quant à la viabilité du projet de définition de la «Bouddhistesse» des bouddhismes modernes à la lumière des obligations des spécialistes qui détiennent une autorité dans les communautés bouddhistes. Cette thèse ne cherche pas à proposer d'autres définitions du bouddhisme moderne ou à diaboliser le «chercheur-praticien», mais elle met plutôt au premier plan de sérieux problèmes méthodologiques dans l'étude académique des personnages et traditions bouddhistes modernes.