This thesis considers the development of modern theosophical doctrine, and in particular, the effects it had on modern Buddhism, within the framework of the formation of the early Indian nation state. Founded in New York in 1875, and still existing in over 100 countries, the Theosophical Society soon established itself as an occult movement that was inspired by the romantic poetry and comparative philology of the colonial period. The relocation of its international headquarters to Madras, India, in 1878 had profound and unpredictable consequences that reflect diverse cosmopolitan and modernizing trends. While it has been acknowledged that this spiritually oriented, international movement had an impact on the shaping of modern Buddhism, and became involved with political and social concerns specific to British-ruled India through its elite South Asian connections, there has been no study that deliberately connects these two elements together. This thesis locates the usage of theosophical Buddhist imagery, mythology, and doctrine in the evolution of popular Indian national culture. I take up this topic primarily through a juxtaposition of the prominent theosophist Annie Besant (1847-1933), and Mohandas Gandhi (1869-1944).
Ce mémoire considère le développement de la doctrine théosophique moderne et spécifiquement ses effets sur le bouddhisme moderne dans le cadre de la formation de l’état-nation indien. Fondée à New York en 1875 et comptant encore des adeptes dans plus de 100 pays, la Société Théosophique s’est rapidement établie comme un mouvement occulte inspiré par la poésie romantique et la philologie comparative d’une époque colonialiste. La relocalisation, en 1878, de son siège international à Madras en Inde a été à l’origine de plusieurs développements aussi profonds qu’inattendus, qui reflètent diverses tendances vers la modernisation et le cosmopolitisme. L’impact du mouvement spirituel international qu’est la théosophie sur la formation du bouddhisme moderne a déjà été reconnu, comme son implication politique et sociale, par ses connexions avec les élites de l’Asie du Sud, dans les problèmes spécifiques de l’Inde sous gouvernance britannique. Aucune étude n’a cependant entrepris de lier délibérément ces deux éléments. Ce mémoire retrace l’imagerie, la mythologie et la doctrine bouddhistes théosophiques dans l’évolution de la culture populaire indienne. J’examine ce sujet inexploré principalement par une juxtaposition de l’importante théosophiste Annie Besant (1847-1933) et de Mohandas Gandhi (1869-1944).