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Les réformes funéraires et la politique religieuse de l'État chinois, 1900-2008
Author Fang, Ling ; Goossaert, Vincent
Source Archives de sciences sociales des religions
Volumen.144
Date2008.10-12
Pages51 - 73
PublisherEHESS
Publisher Url http://www.editions.ehess.fr/revues/
LocationParis, France [巴黎, 法國]
Content type期刊論文=Journal Article
Language法文=French
KeywordChina=Chine; death ritual=rituels funéraires=rituales funerarios; cremation=crémation=cremación; funerary reforms=réformes funéraires=reformas funerarias; superstition=superstición
AbstractLa question de la gestion de la mort par les États modernes permet d'éclairer d'un jour nouveau les mutations des relations entre État, société et religion. Les réformes funéraires ont constitué l'un des aspects les plus marquants d'une appropriation générale par les États-nations modernes, et en particulier les régimes communistes en Asie orientale, de pratiques religieuses privées, afin de les conformer à une idéologie totalisante. En effet, les pratiques funéraires sont retirées de la sphère religieuse par ces régimes d'Asie orientale qui se veulent laïques, pour être placées sous le signe d'une gestion rationnelle (hygiénique, égalitaire, productiviste) des ressources - ce qui suggère une forme de sécularisation ; mais de nouvelles normes rituelles et émotionnelles sont créées et imposées par le haut, si bien que les pratiques familiales en général et funéraires en particulier n'acquièrent pas ou difficilement leur autonomie. Cet article donne une vue d'ensemble des politiques funéraires en Chine au long du XXe siècle (lutte contre les enterrements « traditionnels », introduction des cimetières publics, et funérailles publiques à l'occidentale dès la période républicaine ; introduction de la crémation obligatoire par la RFC, lutte contre les rituels « superstitieux » et les tombes...) et de leurs effets sociaux (coupure croissante entre les villes et les campagnes, résistances, accommodements, critiques...). Cette longue histoire des politiques religieuses doit se comprendre dans le cadre des politiques anti-superstitieuses qui n'ont cessé d'évoluer au cours du XXe siècle, et auxquelles elles se réfèrent sans cesse tout en cherchant à s'autonomiser.

The question of death management sheds new light on the relationships between modern States, religion, and society. Funerary reforms have been a key element of the modern nation-States' appropriation of private religious practices, particularly among Asian socialist states. Such states move funerary practices out of the realm of religion, in the name of secularism and rationality and instate hygienist and egalitarian policies. However, the state also imposes ritual and emotional norms that prevent families from managing their own lives and deaths at will. This article provides an overview of funerary policies along China's twentieth century struggles against "traditional" rituals, creation of public cemeteries and public Western-style mourning rites, progressive implementation of mandatory cremation, campaigns against superstitions) and their social effects (the growing gap between urban and rural death practices, resistance, accommodations...). This long history is replaced in the larger framework of anti-superstition policies of which funerary reforms have been an awkward element ever since such policies were first formulated.

La cuestión de la gestión de la muerte por parte de los Estados modernos permite aclarar con nueva luz las mutaciones de las relaciones entre Estado, sociedad y religión. Las reformas funerarias constituyeron uno de los aspectos más destacados de una apropiación general por parte de los Estados-nación modernos, y en particular los regímenes comunistas en Asia oriental, de prácticas religiosas privadas, a fin de alinearlas con una ideología totalizante. En efecto, las prácticas funerarias son retiradas de la esfera religiosa por estos regímenes de Asia oriental que se pretenden laicos, para ser colocadas bajo el signo de una gestión racional (higiénica, igualitaria, productivista) de los recursos -lo cual sugiere una forma de secularización. Al mismo tiempo, nuevas formas rituales y emocionales son creadas e impuestas desde lo alto, aunque las prácticas familiares en general y funerarias en particular no adquieren, o adquieren difícilmente, autonomía. Este artículo propone una visión de conjunto de las políticas funerrias en China a lo largo del siglo XX (lucha contra los entierros « tradicionales », introducción de la cremación obligatoria
Table of contents1. La situation à la fin de l'empire 52
2. Les réformes de la modernité 53
3. Les réformes communistes 57
4. Quelles adaptations contemporaines ? 62
5. Conclusion 67
Bibliographie 69
ISSN03355985 (P); 17775825 (E)
Hits58
Created date2023.10.17
Modified date2023.10.26



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