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Quand L'Habit Fait le Moine: the Symbolism of the "Kāṣāya" in Sōtō Zen
Author Faure, Bernard
Source Cahiers d'Extême-Asie
Volumev.8 Jan-Feb
Date1995
Pages335 - 369
PublisherEcole Francaise d'Extreme-Orient
Publisher Url http://www.efeo.fr
LocationParis, France [巴黎, 法國]
Content type期刊論文=Journal Article
Language英文=English
AbstractLa sacralisation de trésors dynastiques, d'objets de culte, de reliques, de talismans et de diagrammes est un phénomène politique et religieux qu'on peut dire universel. Sur sa valeur de légitimation dans le contexte chinois, Anna Seidel avait écrit quelques-unes de ses études les plus pénétrantes. Avec des limites bien tracées, le présent article se voudrait une prise de relais : dans une monographie du Hōbōgirin encore inédite, Anna Seidel avait suivi les vicissitudes de la transmission (purement fictive) de la robe du Buddha durant les débuts du Chan en Chine. Sur base de cette recherche qu'il décrit brièvement, l'auteur pousse ici l'enquête du côté japonais, tout en gardant dans sa perspective la question fondamentale : pourquoi le vêtement monastique est-il devenu le symbole par excellence du Dharma, surclassant d'autres symboles et reliques, et occupant une place eminente dans l'imaginaire bouddhique ? Du côté japonais, son information repose surtout sur quelques chapitres hautement liturgiques et ecclésiastiques du Shōbōgenzō de Dōgen (1200-1253) et sur quelques textes de son Ecole, notamment des extraits du Denkōroku de Keizan (1268-1325) et d'autres textes, plus tardifs, réunis dans la section Shingi du "Supplément aux Ecrits de l'Ecole Sōtō". Une dernière source enfin est constituée par quelques Kirigami initiatiques du Sōtō, souvent proches du tantrisme Mikkyō. Dōgen héritait de traditions complexes concernant l'habit monastique. Il était d'abord concerné par l'exaltation apocryphe du vêtement du Buddha, gage de la filiation légitime (mais non sans accrocs) des patriarches du Dhyāna en Inde et en Chine qui aboutissait au sixième patriarche chinois, Huineng (m. en 713). Il ne fut pas indifférent non plus aux divergences dont le kāṣāya et notamment sa confection matérielle (haillons ou brocards, coton ou soie) faisaient l'objet dans différentes traditions du Vinaya : celle de Daoxuan (596-667) et celle de Yijing (635-713). Enfin, il connaissait l'assimilation bien établie entre ordination monastique (concrétisée par la prise d'habit) et sacre royal (kanjō). Dōgen, d'autre part, semble porté par un effort de synthèse mystique : identité de tous les kāṣāya du Buddha entre eux, identification de tout kesa monastique orthodoxe (donc Zen) au kāṣāya du Buddha, identification du kāṣāya au Dharma, identification enfin du moine à son habit. Dans l'exaltation de l'habit qui distingue le religieux complètement ordonné des laïcs profanes, ne retrouve-t-on pas la distinction, exacerbée dans le Grand Véhicule, entre religieux (shukke) et profane? Dōgen passe de la richesse symbolique de la complémentarité (à la la manière des insignes fu chinois en deux parties) entre le Dharma et son vêtement, "robe de délivrance", à une sublimation de la robe au point de la rendre immatérielle et en quelque sorte supérieure au Dharma. Une telle abstraction aide en fait la dissémination de la robe monastique. L'exaltation du kāṣāya du Buddha est inséparable du riche potentiel magique qu'il dégage : son poids, son extension, qui peuvent être incommensurables, comme la taille du Buddha. Mais, ce potentiel miraculeux affecte tout kāṣāya. La fantaisie d'Utpalavarṇā, prostituée, revêtant une robe de nonne, la conduira à la sainteté par l'effet du vêtement. En outre, Dōgen est confronté au jeu politique dont le kāṣāya fait l'objet, jeu politique que reflète son adoption en Chine comme trésor national par des empereurs Tang tandis qu'avant eux Wu Zetian honorait des religieux par des robes de pourpre. Du côté japonais, on perçoit la relation ambiguë chez Dōgen de ce kāṣāya vis-à-vis des trésors impériaux et l'embarras du même Dōgen, honoré d'une robe de grand prix par l'empereur Go-Saga. Les écrits postérieurs à Dōgen développent encore l'analyse du symbolisme du kesa. Tous ses aspects sont envisagés : nombre de pièces constitutives, couleurs, assimilation au riche thème du champ de mérite, aux reliques de contact et à leurs vertus, au cosmogramme du maṇ
Table of contentsthe symbolism of the robe in China 341
Dogen's symbolic elaboration 343
silk or cotton? 346
the ritual symbolism of the kirigami 352
numbers and colours 354
the field metphor 355
the robe as a relic 357
the robe as a mandala 358
the robe as Buddha 360
the robe as a stupa 360
the robe as a womb 361
conclusion 364
list of sbbreviations 368
ISSN07661177 (P); 21176272 (E)
Hits211
Created date2014.12.26
Modified date2020.06.01



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